Poème de l’amour – Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Tu m’enchantes, je te supporte;
Songe combien ce mot est doux !
J’abdique quand je deviens nous,
J’accepte d’être cette morte;

Ton charme, moins doux que tes torts,
A dispersé ma solitude;
C’est te préférer à mon sort,
À ma vie, à son amplitude,
Que de constater sans remords.
Ce suave et secret accord
Par qui tout l’univers s’élude…

Poème de l’amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles