O Nature ! bientôt – Louise Ackermann

O Nature ! bientôt, sous le nom d’industrie,
Tu vas tout envahir, tu vas tout absorber.
Le poète navré s’indigne et se récrie :

« Quoi ! sous ce joug brutal il faudra nous courber ?
Non, tant que la beauté dominera l’argile,
Dans le conflit sacré, c’est nous qui l’emportons.
Comme le bras, la voix a sa tâche virile ;
A chacun son essor : travaillez ! nous chantons. 

O Nature ! bientôt
Poèmes de Louise Ackermann

Citations de Louise Ackermann