Si calme la peau grise éteinte calcinée Faible de la nuit prise dans ses fleurs de givre Elle n’a plus de la lumière que les formes. Amoureuse cela lui va bien d’être belle Elle n’attend pas le printemps. La fatigue la nuit le repos le silence Tout un monde vivant entre des astres morts La … Lire la suite
Où la vie se contemple tout est submergé – Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Où la vie se contemple tout est submergé Monté les couronnes d’oubli Les vertiges au cœur des métamorphoses D’une écriture d’algues solaires L’amour et l’amour. Tes mains font le jour dans l’herbe Tes yeux font l’amour en plein jour Les sourires par la taille Et tes lèvres par les ailes Tu prends la place des … Lire la suite
Mon amour pour avoir figuré mes désirs – Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Mon amour pour avoir figuré mes désirs Mis tes lèvres au ciel de tes mots comme un astre Tes baisers dans la nuit vivante Et le sillage des tes bras autour de moi Comme une flamme en signe de conquête Mes rêves sont au monde Clairs et perpétuels. Et quand tu n’es pas là Je … Lire la suite
La terre est bleue comme une orange – Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
La terre est bleue comme une orange Jamais une erreur les mots ne mentent pas Ils ne vous donnent plus à chanter Au tour des baisers de s’entendre Les fous et les amours Elle sa bouche d’alliance Tous les secrets tous les sourires Et quels vêtements d’indulgence À la croire toute nue. Les guêpes fleurissent … Lire la suite
Toi la seule et j’entends les herbes de ton rire – Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Toi la seule et j’entends les herbes de ton rire Toi c’est la tête qui t’enlève Et du haut des dangers de mort Sur les globes brouillés de pluie des vallées Sous la lumière lourde sous le ciel de terre Tu enfantes la chute. Les oiseaux ne sont plus un abri suffisant Ni la paresse … Lire la suite
Plus c’était un baiser – Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Plus c’était un baiser Moins les mains sur les yeux Les halos de lumière Aux lèvres de l’horizon Et des tourbillons de sang Qui se livraient au silence. Plus c’était un baiserPoèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Je te l’ai dit pour les nuages – Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Je te l’ai dit pour les nuages Je te l’ai dit pour l’arbre de la mer Pour chaque vague pour les oiseaux dans les feuilles Pour les cailloux du bruit Pour les mains familières Pour l’œil qui devient visage ou paysage Et le sommeil lui rend le ciel de sa couleur Pour toute la nuit … Lire la suite
Les représentants tout-puissants du désir – Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Les représentants tout-puissants du désir Des yeux graves nouveaux-nés Pour supprimer la lumière L’arc de tes seins tendu par un aveugle Qui se souvient de tes mains Ta faible chevelure Est dans le fleuve ignorant de ta tête Caresses au fil de la peau Et ta bouche qui se tait Peut prouver l’impossible. Les représentants … Lire la suite
Ses yeux sont des tours de lumières – Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Ses yeux sont des tours de lumières Sous le front de sa nudité. À fleur de transparence Les retours de pensées Annulent les mots qui sont sourds. Elle efface toutes les images Elle éblouie l’amour et ses ombres rétives Elle aime — elle aime à s’oublier. Ses yeux sont des tours de lumièresPoèmes de Eugène … Lire la suite
À haute voix – Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
À haute voix L’amour agile se leva Avec de si brillants éclats Que dans son grenier le cerveau Eut peur de tout avouer. À haute voix Tous les corbeaux du sang couvrirent La mémoire d’autres naissances Puis renversés dans la lumière L’avenir roué de baisers. Injustice impossible un seul être est au monde L’amour choisit … Lire la suite