Toi la seule – Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Toi la seule et j’entends les herbes de ton rire

Toi c’est la tête qui t’enlève

Et du haut des dangers de mort

Sur les globes brouillés de pluie des vallées

Sous la lumière lourde sous le ciel de terre

Tu enfantes la chute.

Les oiseaux ne sont plus un abri suffisant

Ni la paresse ni la fatigue

Le souvenir des bois et des ruisseaux fragiles

Au matin des caprices

Au matin des caresses visibles

Au grand matin de l’absence la chute.

Les barques de tes yeux s’égarent

Dans la dentelle des disparitions

Le gouffre est dévoilé aux autres de l’éteindre

Les ombres que tu crées n’ont pas droit à la nuit.

Toi la seule
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard