Poème de l’amour – Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Royalement, – peut-être en vain, –
Car, hélas! à l’heure qu’il est
J’ignore encor ce qui te plait,
Je t’ai fait des cadeaux divins !

Sans que tu puisses t’en douter,
Et comme un jardin pour les dieux,
Mon coeur te situe au milieu
De tous mes immortels étés.

Et cependant que sous ton toit
Tu ne rêves peut-être à rien,
Je vois d’un oeil aérien
Ce grand ciel que j’ai mis sur toi…

Poème de l’amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles